Les Marais de Kaw  

 

 

Les premiers moucherolles à tête blanche s'agitent dans la verdure, une strunelle militaire à la gorge éclatante se fait entendre, un martin-pêcheur s'élance: je profite de ces moments paisibles, où la brume se dissipe peu à peu, tandis que la lumière du soleil se fait plus éclatante, et où la nature, peu à peu, se réveille...

 

 

Quand le soleil se fait plus chaud, je redescends au ras de l'eau... Élie et Serge ont été mes compagnons de réveil, et ils s'activent déjà depuis la fin de la nuit...

Paisiblement, les hôtes se lèvent. Une hirondelle, venue d'Argentine pour échapper à la fraîcheur, se pose longuement sur la gouttière, tandis que quelques bouts de pain et déchets font naître une frénésie gargantuesque chez les poissons du marais: pas de doute, ceux-ci doivent être plus gras qu'ailleurs. La vie a décidément repris son cours habituel...

  

     

Après un peu de farniente, il est temps de rejoindre l'embarcadère... Nous quittons le carbet flottant, sans nous douter que ce retour prendra des allures de mini-expédition aux allures cinématographiques... Commençons par le commencement... "Il était une fois en Amérique..."

quelques "Visiteurs" d'un jour, heureux de n'avoir pas dû "chanter sous la pluie" de tout le séjour, et priant pour que les "Dieux (ne) tombent (pas) sur la tête" et leur envoient une averse digne de ce nom, alors qu'ils regagnent leurs tanières...

  

 

 

à la poursuite du Martin Pécheur vert", qui se camoufle dans l'abondante végétation de la "Forêt d'émeraude"...

   

 

Soudain, un "cercle d'Urubus (pas) disparus" attire mon regard: nul doute, un animal a "La mort aux trousses"...

J'aperçoit alors un nouveau-né zébu, affaibli et tombé dans une mare de boue, "seul au monde", qui n'a sans doute plus "48 heures à vivre" ... Les "Hommes d'honneurs" que nous sommes n'hésitont pas un seul instant:

" Il faut sauver le Zébu Ryan"

Enfin... Disons que je n'hésite pas à admirer Elison et Serge, bientôt suivis de Nicolas, qui, malgré les "37°2 le matin", loin d'être "à bout de souffle", s'engagent dans les marais pour ramener l'animal tremblant de froid et d'épuisement...

   

   

Nous prenons alors à bord  sans craindre, tel un "Titanic" Guyanais, de nous échouer dans les marais à cause des mouvements désordonnés de l'animal...

   

Il ne reste plus qu'à rendre l'animal à son propriétaire, et aux pis de sa mère... Elison s'engage dans une véritable "Chevauchée fantastique" de pirogue madame, avec zébu en chargement...

   

Et pendant que certains restent les yeux fixés "Sur la route d'Elison", d'autres admirent une dernière fois "Les oiseaux..."

   

Deux invités surprise viennent se joindre à notre folle équipée: le propriétaire de la ferme, qui loin de succomber à la fièvre de la "Ruée vers l'or", élève quatre cents têtes de bétail au coeur des marais, et un jeune "apprenti" venu passer quelques jours avec lui...

Ah..."Les temps modernes..."...Elison, près du bâton magique qui marque le seul endroit du marais où l'on capte le réseau "Orange mécanique", tente de joindre son patron, pour connaître l'évolution de la situation au débarcadère. Commence pour lui "Le jour le plus long", bientôt suivi de la semaine la plus longue, face à des grévistes, et un patron qui tarde à entendre raison et continue à envoyer au bout de la route de Kaw des touristes qui ressentiront bientôt des envies de "vengeance dans la peau..."

 

Nous tairons pudiquement le nom du film dont vous voyez l'affiche au centre ci dessus, pour les âmes sensibles et la jeunesse...

 

Pour nous, l'aventure s'arrête là.

 

 

     

 

 

  

 

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